Bien comprendre ses cheveux pour mieux en prendre soin : le guide comp – beaute-insolente.com

Comprendre son type de cheveux, c’est la première étape vers une routine capillaire efficace. Pourtant, beaucoup de personnes peinent encore à identifier la vraie nature de leurs cheveux. Texture, porosité, densité, épaisseur, élasticité… Chaque critère joue un rôle essentiel dans le comportement du cheveu, son aspect visuel et sa réaction aux produits. Dans cet article, on vous aide à poser les bonnes questions, observer les bons signes et surtout, prendre les bonnes décisions pour vos cheveux.

1. Pourquoi est-il important de connaître son type de cheveux ?

On ne choisit pas une routine capillaire au hasard. Un produit "miraculeux" pour une personne peut être totalement inefficace pour une autre. Connaître son type de cheveux permet de :

Sélectionner des produits adaptés (shampoings, soins, coiffants).
Choisir les bonnes méthodes d’hydratation et de coiffage.
Éviter les erreurs fréquentes qui fragilisent la fibre capillaire.
Accompagner une transition capillaire (vers le naturel, par exemple).
Suivre l’évolution de ses cheveux dans le temps.

2. Les 4 grands types de textures : Développée par le coiffeur Andre Walker, cette classification est un bon point de départ. Elle divise les cheveux en 4 grandes catégories selon leur forme naturelle une fois secs et sans produit :

Type 1 : Cheveux lisses

Aucune ondulation ou boucle naturelle.
Sébum circule facilement : peu sujets à la sécheresse.
Besoin : volume, légèreté, contrôle du sébum.

Type 2 : Cheveux ondulés

Texture en forme de S.
Peuvent être plats à la racine et ondulés aux longueurs.
Besoin : définition, hydratation légère, éviter l’effet mousseux.

Type 3 : Cheveux bouclés

Boucles bien définies, ressorts plus ou moins larges.
Sensibles à la casse et à la sécheresse.
Besoin : hydratation en profondeur, définition, soin anti-frisottis.

Type 4 : Cheveux frisés à crépus

Boucles serrées à très serrées (voire en Z).
Rétrécissement important (shrinkage).
Très sensibles à la casse et à la déshydratation.
Besoin : nutrition, hydratation intense, manipulation douce.

Il existe des sous-types (A, B, C) pour chaque catégorie, selon le degré de définition et d’épaisseur de la boucle. Par exemple, un 3A aura des boucles lâches, alors qu’un 3C aura des boucles serrées.

Trop souvent oubliés dans les discours capillaires, les cheveux locksés méritent une attention particulière. Ce ne sont pas "à part", ce sont des cheveux à part entière.

Ils ont besoin de soins adaptés : hydratation légère, nettoyage en profondeur sans résidus, et produits pensés pour leur structure unique.

Chez Beauté Insolente, on valorise toutes les textures, y compris les locks. Parce que prendre soin de ses locks, ce n’est pas une option — c’est essentiel.

3. La porosité : comment vos cheveux absorbent l’hydratation.

La porosité désigne la capacité de vos cheveux à absorber et retenir l’eau. Elle dépend de l’état des cuticules (les écailles qui recouvrent le cheveu).

Faible porosité

Cuticules très fermées.
L’eau met du temps à pénétrer.
Produits peuvent "rester" en surface.
Besoin : chaleur douce pour ouvrir les cuticules, produits légers.

Porosité moyenne

Cuticules légèrement ouvertes.
Hydratation bien absorbée et bien retenue.
Facile à entretenir.

Haute porosité

Cuticules très ouvertes (naturellement ou à cause de traitements chimiques).
L’eau pénètre vite… mais ressort tout aussi vite.
Besoin : soins protéinés, produits riches pour sceller l’hydratation.

Comment tester ?

Le test du verre d’eau : placez un cheveu propre et sec dans un verre d’eau à température ambiante.

Il flotte longtemps = faible porosité.
Il coule doucement = porosité moyenne.
Il coule rapidement = haute porosité.

4. Densité et épaisseur : des critères souvent confondus

La densité

C’est le nombre de cheveux par cm² sur votre cuir chevelu.

Comment la reconnaître ?

Peu de cuir chevelu visible = densité forte.
Beaucoup de cuir chevelu visible = densité faible.

La densité influence vos coiffures (volume, chignons, tresses, etc.), mais aussi la quantité de produits nécessaires.

L’épaisseur (ou diamètre) du cheveu

C’est le diamètre d’un cheveu, indépendamment de la densité.

Comment la reconnaître ?

Prenez un cheveu entre vos doigts :

Si vous le sentez à peine : cheveu fin.
Si vous le sentez bien : cheveu moyen.
Si vous le sentez très clairement et qu’il résiste : cheveu épais.

L’épaisseur influence la fragilité du cheveu, sa résistance aux appareils chauffants ou aux colorations.

5. L’élasticité : la santé et la force du cheveu

Un cheveu en bonne santé peut s’étirer légèrement sans se casser. Cela s’appelle l’élasticité.

Bonne élasticité : s’étire et revient à sa forme initiale.
Élasticité faible : casse facilement lorsqu’on tire dessus.
Trop d’élasticité (souvent causée par excès d’hydratation) : s’étire trop et ne revient pas.

Un bon équilibre entre hydratation et protéines permet de maintenir une élasticité optimale.

6. Le cuir chevelu : un écosystème à ne pas négliger

La santé des cheveux commence à la racine. Observer votre cuir chevelu est aussi un indicateur clé :

Sec, qui démange, qui pèle : besoin d’hydratation et de soins apaisants.
Gras ou qui regraisse vite : besoin de purification douce.
Sensible ou réactif : privilégier des formules douces, naturelles, sans sulfates.

7. Ce que votre routine révèle de votre type de cheveux

Posez-vous les bonnes questions :

Mes cheveux absorbent-ils facilement les produits ?
Restent-ils secs malgré les soins ?
Se définissent-ils bien sans chaleur ?
Ont-ils tendance à s’emmêler ?
Réagissent-ils bien aux crèmes riches ou préfèrent-ils les laits légers ?

La meilleure façon de connaître ses cheveux, c’est de les observer dans leur état naturel : propres, sans produit, séchés à l’air libre.

8. Évoluer avec ses cheveux

Votre type de cheveux n’est pas figé. Il peut évoluer avec :

Les hormones (puberté, grossesse, ménopause…).
Les traitements (colorations, défrisages, lissages).
L’environnement (humidité, climat).
L’alimentation et la santé globale.

Ne vous enfermez pas dans une case : adaptez votre routine à l’état réel de vos cheveux, au jour le jour.

En résumé

Connaître son type de cheveux, ce n’est pas juste une question de boucles ou de textures. C’est comprendre la nature profonde de sa fibre capillaire pour en prendre soin intelligemment. Texture, porosité, densité, épaisseur, élasticité, cuir chevelu : chaque critère compte pour construire une routine personnalisée.

Chez BEAUTÉ INSOLENTE, on croit en une approche sur-mesure du soin capillaire. C’est pourquoi nos formules sont pensées pour répondre à des besoins réels, pas juste à des catégories. Vous méritez une routine qui vous comprend.